En sortant de Troyes, prenez la direction de Dijon ; avant d’arriver à Bréviandes, prenez la direction Rosières, St Leger.
Histoire :
St Leger fut autrefois Montreuil (Monasteriolum). Dès 1107, Pascal II confirma à l’abbaye de Montier-La-Celle la possession de l’église. L’ancienne commune de Cervet lui fut réunie en l’an III.
Curiosités :
L’église de St Léger, classée monument historique, date du 16e siècle. Petite porte de côté ne mesurant qu’1,50m environ de haut ! La tour, caractéristique des églises de la région de cette époque. Elle renferme des statues, le banc des marguilliers 1763 et montre des vitraux du 16e ainsi qu’ un triptyque de bois peint du 17e. Au pieds de l’église dorment des pierres tombales du 16e. La croix 16e du cimetière est au Louvre.
Autres curiosités :
La motte de Cervet et le château moderne. Un lavoir : Venant de Troyes, avant d’arriver à l’église, en traversant le petit pont, portez votre regard sur votre gauche. Bien que restauré il y a peu, ce lavoir caché datant du 3 novembre 1889, était encore utilisé pour la lessive, il y a moins d’une vingtaine d’années !
Sports : -
Fête Locale : -
Activités économiques :
Polyculture ; céréales ; bettraves sucrières
Mairie :
6 rue de l’Eglise 10800 SAINT LEGER PRES TROYES – tél-fax : 03 25 41 73 78
Renseignements Administratifs :
Nom de la commune Saint-Léger-près-Troyes
Région Champagne-Ardenne
Département Aube (10)
Code postal 10 800
Population 638 habitants
Superficie 892 hectares
Altitude 120 mètres
Le saviez-vous ?
Il existe en France, en Suisse et en Belgique, 73 communes portant le nom des St Léger de France et d’ailleurs ! Rien que cela !!!
Vous pensez bien que des joyeux lurons n’ont pas laissé passer l’occasion pour obtenir de nouveaux prétextes à faire la fête ; pour ce faire ils ont monté une association : http://www.stleger.info à consulter d’urgence !!! En voilà une idée qu’elle est bonne : L’itinéraire pour les prochaines vacances est tout trouvé…
Pour s’y rendre, prendre la Départementale 960, Juzanvigny est le premier village après Brienne-le-château, en direction de St Dizier.
Histoire :
Le village, dans la vallée de la Brevonne, est attesté dès la première moitié du 11e siècle. Le fief relevait de Ronceney. Par les Marisy, il passa au 16e aux Molé.
Curiosités :
A Juzanvigny, on peut découvrir les fossés de l’ancien château dit du Haut-Guet.
L’église datant du 12/16e siècle fait partie du petit cercle restreint d’églises à pan de bois que le département de l’Aube recèle jalousement.
L’église abrite quelques statues du 16/18e. La porte principale de l’église et celle que l’on trouve à droite de celle-ci.
Sports :
Promenades
Fête Locale :
2ème dimanche d’octobre
Activités économiques :
Forêt d’exploitation ; Bovins ; céréales ; …
Mairie :
place de l’Eglise 10500 JUZANVIGNY ; Tel : 03 25 92 93 20
Renseignements Administratifs :
Nom de la commune : Juzanvigny
Région : Champagne-Ardenne
Département : Aube (10)
Code postal : 10 500
Population : 139 habitants
Superficie : 764 hectares
Altitude : 125 mètres
A partir de Troyes, prenez la RN71 eb direction de Dijon puis suivez rapidement la direction de Chaource ; Tonner par la D444. A Roche, tournez à gauche pour Isle Aumont
Histoire :
La butte d’Isle, sur un site d’exception, occupée depuis l’époque néolithique, reçut à l’époque romaine un temple auquel succédèrent, au 5ème, une abbaye et un cimetière mérovingiens détruits au 9ème par les Normands, puis au 10ème un cimetière et une église carolingienne remplacée au 12ème par un prieuré bénédictin fondé par Robert de Molesme, et dont les murs ont été utilisés dans l’église actuelle reconstruite au 16ème.
Le premier château, à donjon de bois (11ème), fut remplacé au 12ème par une maison forte démantelée pendant la guerre de Cent ans.
Chef-lieu de châtellenie au Moyen Age, puis marquisat sous la maison de Gonzague, Isle, devenu Aumont lorsqu’il passa au maréchal d’Aumont, fut érigé en duché-pairie en 1665 et prit son nom définitif d’Isle-Aumont en 1718.
L’ensemble du site d’Isle-Aumont constitue un ensemble unique d’intérêt national, mis en valeur grâce au labeur acharné de Jean Scapula; toutes les époques archéologiques, du mérovingien au 18ème, sont mises en valeur « in situ ».
Curiosités :
Produits de fouilles de la période de La Tène, habitat de l’age de fer et de l’époque celtique, nécropole celtique.
Voie romaine dite Chemin des Charbonniers, nécropole gallo romaine.
Dans le cimetière, curieuse tombe de franc-maçon 19e ; Substruction de l’église carolingienne et de l’église romane ;
Église et terrain des nécropoles (MH) : abside circulaire voutée en cul de four, deux nefs dont l’une est l’ancien bas côté 12e/13e reconstruit 15e et prolongé 16e par deux travée servant aujourd’hui de chœur ; Tour carrée et beffroi 16e ; portail occidental de la nef 12e reconstruit 15e ; mobilier (C) : notamment des sarcophages mérovingiens représentatifs des diverses époques de la nécropole ; pierre tombale 13e ; Christ en bois 13e (il a sans doute été démonté pour être caché à la révolution : il porte un pagne sur lequel sont peintes des fleurs de lys. On n’a pas retrouvé ses bras !) ; Retable de pierre aux 12 apôtres 16e ; Très belles statues de pierre et de bois (dont Saint Robert de Moleslme) ; Litre funéraire d’un d’Aumont, inscriptions ; Chapelle de Roche. Voir toutes les photos plus bas…
Avant de pousser la grille du cimetière qui entoure l’église, prenez le temps de lire le petit écriteau délavé par les pluies successives : Le village vous propose une visite guidée de l’église sur demande ! Une charmante dame, habitante d’Isle Aumont, partagera avec vous son fabuleux savoir …
Voir d’autres photos dont je suis l’auteur plus bas (si vous souhaitez en utiliser quelques-unes, veuillez d’abord m’en demander l’autorisation)…
Retable de pierre aux 12 apôtres 16e
Dans le diaporama de fin de page
pour trouverez un riche éventail de ce qui vous attends à Isle Aumont :
Dont ci-contre un Christ en bois 13e. Il a sans doute été démonté pour être caché à la révolution. En effet, il porte un pagne sur lequel sont peintes des fleurs de lys et on sait qu’à la révolution, tout ce qui portait ou représentait la royauté était systématiquement détruit. Dommage pour celui-ci, on n’a pas retrouvé ses bras !
Église et terrain des nécropoles (MH) : Tour carrée et beffroi 16e ; La particularité de cette église est d’être « double ». Le chœur remonte à l’époque carolingienne. Le premier sanctuaire visité est gothique, il date de plus de 500 ans. La plupart des statues qui le décorent sont des œuvres de l’école de Troyes, florissante sous François Ier. Le chœur date du 16° siècle. A gauche, remarquer le Christ en bois. La nef romane bénédictine a conservé les arcades qui s’ouvraient autrefois sur la nef du nord et le cloître. Le portail occidental de la nef 12e reconstruit 15e ;
Un formidable catalogue des statues qui vous attendent dans cette église, dont certaines portent encore les peintures originales.mobilier (Classé) ; Un peu partout dans l’église : Très belles statues de pierre et de bois (dont Saint Robert de Moleslme) ; Litre funéraire d’un d’Aumont, inscriptions ; Chapelle de Roche. Sur l’un des piliers, vous pourrez encore admirer un reste des peintures qui décoraient, à l’origine, toutes les églises, perdues depuis pour la très grande majorité. A voir l’abside circulaire voutée en cul de four, deux nefs dont l’une est l’ancien bas côté 12e/13e reconstruit 15e et prolongé 16e par deux travée servant aujourd’hui de chœur ; des sarcophages mérovingiens représentatifs des diverses époques de la nécropole ; pierre tombale 13e ; le retable de pierre aux 12 apôtres datant du 16e ; Inestimable. Dans le cimetière, cherchez cette curieuse tombe de franc-maçon 19e
Le local des sapeurs pompiers et les vestiges de l’ancien bureau de poste dans le village d’Isle-Aumont
Nom de la commune : Isle-Aumont
Région : Champagne-Ardenne
Département : Aube (10)
Code postal : 10 800
Population : 554 habitants
Superficie : 348 hectares
Altitude : 123 mètres
Quitter Troyes par la RN 60 (direction Sens) – Après Estissac, tourner à droite et prendre Mesnil Saint Loup.
Généralités historiques :
Le nom de Faux dérive du latin « lagus » (hêtre). Avant la Révolution, Faux était du bailliage de Troyes, Villecerf de celui de Sens. Le fief relevait de Villemaur.
Nom de la commune : Faux-Villecerf
Région : Champagne-Ardenne
Département : Aube (10)
Code postal : 10290
Population : 238 habitants
Superficie : 2130 hectares
Altitude : 160 mètres
Estissac est sur la RN60 (de Troyes, prendre la direction de Sens) dans la vallée de la Vanne et de l’Ancre.
Son altitude : 137 mètres. Le village propose sa fête patronale le dimanche le plus proche du 25 novembre, mais également sa foire agricole et commerciale de la Sainte Catherine et son marche chaque dimanche.
Histoire :
Lieu présumé de la bataille des Champs Catatoniques entre Attila et les Romains. ESTISSAC qui appartenait de la fin du 14e au début du 16e à la maison de Courcelles, avait pour nom : Saint Liébaut jusqu’en 1758 ! le village devint Estissac lorsque Louis de La Rochefoucault obtint l’érection de l’importante baronnerie de Villemaur-Saint-Liébaut en duché-prairie sous le nom d’un domaine en Périgord.
Curiosité :
Voie romaine de Troyes à Sens ; Substruction d’une villa gallo-romaine ; Emplacement du château construit au début du 17e par Jacques II Vignier (parc, fossés, descente de cave) ; Halle du 17e fleurie ; Tour de la Recette ; Moulin 18e ; Église 16e restaurée 18e avec une croix de procession du 15e, des statues du 16e, maître-autel provenant de la collégiale St Étienne de Troyes. A voir aussi, toute proche, l’église de Thuisy 16e / 18e ; Le stade Caroline et sa grille ; Ne pas oublier sa course cycliste annoncée dans la presse locale.
A ne pas manquer (voir le diaporama de fin de page) :
La Halle fleurie du 17e .
L’église du 16e, restaurée au 18e, abrite la Croix de Procession (classée) de la fin du 15e, des statues classées du 16e et surtout, le maître-autel classé du 18e, provenant de la collégiale Saint-Étienne de Troyes.
le témoignage d’un temps où la voie ferrée était importante pour le village : la gare. Ci-dessous, la mairie.
La vie culturel tient une grande place puis qu’on trouve dans le village une bibliothèque et une salle polyvalente de style très moderne.
Si vous vous baladez dans le village, peut-être trouverez-vous un second lavoir, plutôt bucolique, dans un endroit calme, propice au repos et à la rêverie…
Mais également la Tour de la Recette et le moulin du 18e.
Le lavoir construit en 1909 (ci-dessous) ;
En venant de Troyes, tournez à gauche dans le premier virage que fait la nationale 60 direction Thuisy / Chennegy …
Roulez puis arrêtez-vous, vous ne pouvez le rater : il se trouve sur le bord de la rue à votre gauche.
Ce lavoir du début du XXe est assez surprenant par ses ouvertures en arcades sur le pigno Ouest. Par ailleurs, il offre un joli bassin carré dont le débit est réglé par une vanne… Mais si vous cherchez bien dans Estissac, un autre lavoir (ci-dessous) plus modeste, se cache sur la rive gauche de l’Ancre en prolongement du chemin du gué, route de Thuisy…
L’une des activités du village, outre la pisciculture, l’horticulture et l’élevage, est l’exploitation des forêts environnantes.
Il existe de grandes scieries dont l’une d’elle est magnifique, tant les propriétaires de l’endroit ont fait un effort certain d’embellissement.
Petite curiosité : le Saint Patron qui protège la scierie et ses salariés.
Sports :
Si vous êtes randonneur, Estissac vous proposera un petit réseau de sentiers pédestres qui vous emmèneront avec bonheur dans le Pays d’Othe ; Piscine ; Camping ; Course cycliste ; Chasse ; Pêche ;
Fête Locale :
Le dimanche le plus proche du 25 novembre. Foire agricole et commerciale de la Ste Catherine. Marché le dimanche
rue de la Mairie 10190 ESTISSAC – tel : 03 25 40 41 43
Renseignements Administratifs :
Nom de la commune : Estissac
Région : Champagne-Ardenne
Département : Aube (10)
Code postal : 10 190
Population : 1747 habitants
Superficie : 2566 hectares
Altitude : 137 mètres
Epothémont est le dernier village du département de l’Aube avant d’entrer en Haute-Marne.
Prenez la départementale 400 à la sortie de Brienne Le Château, direction Montier En Der / Saint Dizier.
Histoire :
Le fief d’Epothémont relevait de Rosnay ; La moitié appartenait à l’abbaye de Montier-En-Der. On y fit des trouvailles préhistoriques et gallo-romaines.
Curiosité :
De la route nationale on peut admirer un magnifique pigeonnier appartenant à un particulier (peut-être peut-on le visiter si on demande gentiment)
L’église date des 12e, 16e et 17e siècle avec Vierge à l’enfant du 14e ; Le lavoir date du 19e et la source de St Quentin ; Trouvailles préhistoriques et gallo-romaines ; Ancienne cave de style champenois transformée en salle polyvalente ; A noter : Un colombier, à droite sur la D400, juste avant d’arriver à Epothémont.
Un colombier, à droite sur la D400, juste avant d’arriver à Epothémont.
L’église date des 12e, 16e et 17e siècle.
Elle offre au promeneur qui s’attarde une nef en bois.
De même qu’il peut y admirer une vierge à l’enfant du 14e (classée)
A noter : L’horloge de l’église n’est pas en façade mais sur le côté, tournée vers la D400.
Le lavoir date du 1er décembre 1848 et a été conçu par l’architecte M. Girardin. Il est situé rue de la fontaine (logique non?) en face de l’église. Et la source de St Quentin est réputée pour ses qualités : cette source est réputée pour guerrir la fièvre !
Autre curiosité non négligeable et assez rare : le Monument aux Morts d’Epothémont qui préfère délaisser le sacro-saint « poilu » pour le symbole de la République Française : le coq.
La salle polyvalente d’Epothémont était une ancienne cave de style champenois. Sympa le cadre, non ?
Le plus simple est de prendre la RN 19 en direction de paris, puis tourner à doite et de traverser Vallant St George, la Seine et le Canal de la Haute Seine pour arriver à Droupt Saint Basle.
Mais la route la plus agréable est de prendre Pont Sainte Marie, puis Lavau et suivre cette départementale 78 qui longe le canal et traverse Sainte Maure, etc… Profitez-en, il y a de belles balades à faire et d’autres villages pittoresques à voir le long de cette route.
Histoire :
Par acte des 26 décembre 1580 et 7 janvier 1581, le chapitre du bois de Vincennes vendit ses droits sur Droupt-Saint-Basle à Louis Le Mairat, maire de Troyes. Les Le Mairat construisirent le château de Droupt-Saint-Basle, qui passa en 1715 aux Guillaume de Chavaudon, famille de robe troyenne.
Curiosités :
l’Eglise 12ème au 16ème (IMH) : statues 16ème. Château de Droupt 17ème agrandi 19ème : 2 enceintes de douves, château, décor et cheminées de 5 pièces du 18ème (IMH); communs : pigeonnier, glacière, grange, écurie (IMH). Château du Ruez 18ème. Vallées de la Seine et du Beauregard.
Sports :
-
Fête Locale :
Fête patronale et communale : 3ème dimanche de mai.
Activités économiques :
Céréales, polyculture. Elevage.
Mairie :
Site Officiel Internet : Pas à ma connaissance – Cartes et Itinéraires routiers avec MICHELIN (site précieux !)
Renseignements Administratifs :
Nom de la commune : DROUPT SAINT BASLE
Région : Champagne-Ardenne
Département : Aube (10)
Code postal : 10170
Population : 296 habitants
Superficie : 861 hectares
Altitude : 9 mètres
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